Danielle Robert-Guédon
Danielle Robert-Guédon est une romancière, poète, essayiste, française, née à Nantes en 1954.
Elle a publié : Le Désespoir du singe chez Balland en 1997 ; Le Grand Abattoir chez Balland en 1999 ; Déposition chez Filigranes en 2000 ; Je reçois chez Balland en 2002 ; Mariages au Frac Bretagne en 2003 ; Les Vivants, les Morts et les Marins chez Joca Seria en 2005 et La Rongère chez Argol en 2009.
Elle a publié : Le Désespoir du singe chez Balland en 1997 ; Le Grand Abattoir chez Balland en 1999 ; Déposition chez Filigranes en 2000 ; Je reçois chez Balland en 2002 ; Mariages au Frac Bretagne en 2003 ; Les Vivants, les Morts et les Marins chez Joca Seria en 2005 et La Rongère chez Argol en 2009.
Chez joca seria
Janvier 2005
Récit128 p.
130 x 200 mm
ISBN 2-84809-041-3
13 €
Récit128 p.
130 x 200 mm
ISBN 2-84809-041-3
13 €
Ce récit de Danielle Robert-Guédon est à l’image de toute son œuvre : autobiographique. Une invitation à suivre l’auteur dans ce qu’elle donne à voir et à ressentir, dans les rues de Lisbonne, Nantes, Prague, Paris et Rio d’où elle témoigne, avec une grande sensibilité, des vivants, des morts et des marins (selon l’expression de Platon) qui éclairent sa vie. Un témoignage tout en retenue où l’auteur écrit à partir du réel pour saisir la substance du défilé et des épreuves des jours. La littérature prend corps en elle. Ses souvenirs se bousculent, moments de bonheur, d’amour, mais aussi de souffrance intense et « un détestable scrupule à vivre encore » quand survient la disparition des êtres chers. Récit dense et subtil servi par une écriture sensible ; chaque mot, chaque émotion a sa place dans ce chant d’amour.
> C’est une errance entre trois ports, Lisbonne, Nantes et Rio et deux capitales, Paris et Prague où sont jetées les cendres de l’homme aimé, Magdi Senadji le photographe, prince des bars et de la lumière : « Magdi est mort depuis plusieurs mois. Sur son passeport, date d’expiration : 24 mars 2003. Il a obtempéré. Rien ne s’invente. » On pense parfois à un Jean-Claude Pirotte au féminin puisqu’on trouve des phrases sous la plume de l’une qu’on penserait pouvoir lire sous celle de l’autre : « Il y a des promenades qui ne mènent à rien, seulement aux bars. » C’est qu’on est dans la même proximité des livres, des morts et de ceux qu’on aime qui sont parfois les mêmes…Thierry Guichard Le Matricule des anges
> C’est une errance entre trois ports, Lisbonne, Nantes et Rio et deux capitales, Paris et Prague où sont jetées les cendres de l’homme aimé, Magdi Senadji le photographe, prince des bars et de la lumière : « Magdi est mort depuis plusieurs mois. Sur son passeport, date d’expiration : 24 mars 2003. Il a obtempéré. Rien ne s’invente. » On pense parfois à un Jean-Claude Pirotte au féminin puisqu’on trouve des phrases sous la plume de l’une qu’on penserait pouvoir lire sous celle de l’autre : « Il y a des promenades qui ne mènent à rien, seulement aux bars. » C’est qu’on est dans la même proximité des livres, des morts et de ceux qu’on aime qui sont parfois les mêmes…Thierry Guichard Le Matricule des anges